Turquie/ Syrie : les grands séismes de février 2023, entre aléa, risque, vulnérabilité et résilience


Le 6 février 2023, deux grands séismes ravagent la Turquie et la Syrie, provoquant des dizaines de milliers de morts et des millions de personnes sans-abri dans une région frontalière sous haute tension géopolitique. Dans cette région tectonique bien connue pour sa forte activité, cet aléa sismique y souligne la vulnérabilité des sociétés humaines, malgré les règlements antisismiques adoptés par Ankara depuis des années. Cette catastrophe n’est en rien une fatalité ; elle témoigne des impasses d’un mal-développement et d’un modèle de croissance spéculatif, extensif et court-termiste. Aujourd’hui quid des grands barrages dont certains se fissurent ? A l’avenir quid d’Istanbul ?

Un point positif, la solidarité internationale et les progrès de la « révolution spatiale » qui opèrent sous nos yeux. La Charte Internationale « Espace et Catastrophes Majeures » qui fut crée en 2000 à l’initiative du Centre National d’Études Spatiales – CNES français et de l’Agence spatiale Européenne – ESA et qui regroupe 17 agences spatiales et météorologiques dans le monde a permis d’activer des dizaines de satellites d’observation apportant rapidement des informations cruciales pour l’organisation des secours aux autorités gouvernementales, de protection civile et de la communauté humanitaire.

Vous retrouverez sur le site Géoimage un dossier réalisé à ce sujet :
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Pour le groupe Géoimage - CNES
Laurent Carroué - IGESR
Fabien Vergez - IA-IPR

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