L’enseignement hybride, mis en place dans de nombreux lycées, nécessite pour l’enseignant de repenser sa progression en associant travail en classe et travail en distanciel. Ce dernier doit permettre de poursuivre l’avancée du programme, sans toutefois consister en un cours trop théorique à aborder pour des élèves confrontés seuls à un travail en autonomie. Le thème 5 du programme de Spécialité de Terminale, « L’environnement, entre exploitation et protection : un enjeu planétaire », offre de nombreuses possibilités de travail autonome des élèves « en distanciel », en amont du cours « en présentiel ».
Ainsi, l’axe 1, intitulé « Exploiter, préserver et protéger » comporte un jalon portant sur « Le rôle des individus et des sociétés dans l’évolution des milieux » incitant à une comparaison entre les « deux ruptures » que constituent la « révolution néolithique » et la « révolution industrielle ».

C’est l’objet du travail personnel demandé aux élèves. Il s’agit d’abord de remplir un tableau (en PJ) permettant de présenter et de comparer les principales caractéristiques de la « révolution néolithique » et de la « révolution industrielle ». Pour cela, les élèves doivent essentiellement utiliser leur manuel (ici l’édition est Belin Éducation) qui offre des éléments contextuels et notionnels aisément appréhendables.

La deuxième étape de leur travail consiste à analyser les impacts de ces deux périodes sur l’environnement et les sociétés humaines, à partir de deux ressources en ligne :

• Un entretien avec l’archéologue Jean-Paul Demoule, disponible par exemple sur le site du magazine Le Point ou sur le site du journal Le Monde, expliquant les bouleversements issus de la « révolution néolithique ». On en trouve également des extraits dans de nombreux manuels de Spécialité de Terminale.
• Une vidéo proposée par le site Lumni, offre gratuite de l’audiovisuel public, expliquant en quoi la période de l’industrialisation a changé la société.

Lors du retour en classe, une mise au point collective est faite avec l’enseignant afin de permettre aux élèves de compléter ou de corriger éventuellement leur travail. Ainsi, ce type de travail en « distanciel » est accessible à des élèves de tout profil. Il aura permis de poursuivre la progression de la thématique au programme, tout en rendant les élèves acteurs de leur savoir.